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La santé publique, éléments de compréhension

La santé publique traite de la prévention et de la gestion des problématiques de santé au niveau des populations et non pas des individus. Cette section explore différents aspects de la santé publique en France, notamment au regard de la COVID-19 et du retour en grâce de l’Hygiaphone.

La population de Tournai enterre ses morts de la Peste Noire - Miniature de Pierart dou Tielt, vers 1353

Attribution: Wikimedia Commons contributors, ‘File:Doutielt3.jpg’, Wikimedia Commons, the free media repository, 29 March 2020, 05:16 UTC


Ce billet s’inscrit dans la continuité de l’article précédent sur la santé publique. Il a pour objet d’essayer de comprendre comment, après les efforts de santé publique réalisés dans la première décennie des années 2000, on a abouti à ce sentiment d’improvisation qui a prévalu à l’irruption de la pandémie de covid-19 en France. Pour ce faire, n’y connaissant pas grand chose, j’ai pris l’exemple de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), créé par une loi en 2007 et supprimé par une autre en 2016 par intégration à l’Agence nationale de santé publique.

L’irruption de pandémies dans notre quotidien rend sensible à la notion de santé publique. J’ai donc ressorti un vieux livre que je n’avais pas encore lu : La santé publique, Que sais-je n°3826 (PUF 2010) d’Aquilino Morelle et Didier Tabuteau.
Je vais tenter de faire ici un résumé (auquel j’ai rajouté des liens hypertextes) de la première partie consacrée à l’historique de la notion de santé publique, en me concentrant sur la spécificité française.

Entre le moment où on attrape une maladie et celui où les premiers symptômes apparaissent, on parle de durée d’incubation. Mais, pour la Covid-19, on peut lire que cette durée est de 3, 5, 7 jours ou encore 2, 3 voire 4 semaines. Je vais essayer d’exposer pourquoi on trouve tant de chiffres différents.

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